Fed up , Muddy bird , Invictus, etc.. sont des oeuvres de la série « les oiseaux qui ont avalé le soleil ». L’idée développée dans cette installation est une réflexion sur une actualité sociale : « l’île de la honte », l’exode des jeunes africains vers l’Europe (cf: le courrier de l’Atlas n°48 mai 2011). En effet, Lampeduza aujourd’hui évoque un autre univers que l’île du Guépard de L.Visconti. Mais c’est aussi, aujourd’hui, la fin d’un monde.La dictature ne sait plus museler la jeunesse arabe : ces jeunes oiseaux qui ont avalés le soleil et l’emportent ailleurs. Pour eux, exiger de vivre signifie l’exil, avec dans la bouche l’amertume discrète du jasmin.
Pour l’œuvre, la forme de l’amphore, symbole du commerce méditerranéen, a fusionné avec celle de l’oiseau migrateur.L’émail éclate parfois sous le noir comme un soleil, une lumière ancienne : l’or de l intime, la richesse de l’être.